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Mobilité éducative et jeu de piste : le parcours est tracé !
Soucieux de proposer des expériences enrichissantes basées sur l’échange et la découverte de l’autre, les MIJE ont renforcé leur partenariat avec l’association Concordia, spécialisée dans l’organisation de chantiers internationaux. Ainsi les MIJE ont proposé à de jeunes volontaires européens de réfléchir à l’élaboration d’un jeu de piste pour partir à la découverte d’un Paris d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Encourager le parcours d’éducation à la mobilité
Nombreuses sont les possibilités, au cours de la scolarité des jeunes élèves, de bénéficier d’une sortie voire, si on est chanceux, d’un voyage ou d’un échange scolaire. Mais nombreux sont aussi ceux qui passent à travers les mailles du filet. Il est alors possible de « se rattraper » avec des colonies de vacances. Mais là encore, tous les enfants n’y ont pas accès. Pourtant ces différentes expériences permettent d’obtenir des clefs qui serviront à voyager et à s’ouvrir aux autres pour mieux se comprendre et vivre ensemble.
Comme le rappelle Rémy VERNAY, Délégué général des MIJE, « l’Education nationale propose de nombreux parcours : parcours de langues, de mathématiques, de motricité… Mais pas de parcours pour la mobilité et ainsi aider les élèves à posséder tous les codes pour voyager, s’émouvoir et découvrir d’autres horizons qu’ils soient lointains ou non. Cela n’est que très rarement proposé et pourtant les bénéfices sont nombreux ».
Arrivé à l’âge adulte, expérimenter la mobilité éducative peut passer par la participation à des chantiers de jeunes volontaires. Dans ce cas précis, il s’agit d’un choix. Dans les chantiers de jeunes, le voyage et la découverte ne se font plus dans le cadre d’un groupe avec lequel on a des repères. Le jeune est souvent seul à partir et à sortir volontairement de sa zone de confort pour s’ouvrir à l’inconnu et apprendre ainsi sur lui et les autres. Et c’est bien ce que souhaitent soutenir et encourager les MIJE.
Nombreuses sont les possibilités, au cours de la scolarité des jeunes élèves, de bénéficier d’une sortie voire, si on est chanceux, d’un voyage ou d’un échange scolaire. Mais nombreux sont aussi ceux qui passent à travers les mailles du filet. Il est alors possible de « se rattraper » avec des colonies de vacances. Mais là encore, tous les enfants n’y ont pas accès. Pourtant ces différentes expériences permettent d’obtenir des clefs qui serviront à voyager et à s’ouvrir aux autres pour mieux se comprendre et vivre ensemble.
Comme le rappelle Rémy VERNAY, Délégué général des MIJE, « l’Education nationale propose de nombreux parcours : parcours de langues, de mathématiques, de motricité… Mais pas de parcours pour la mobilité et ainsi aider les élèves à posséder tous les codes pour voyager, s’émouvoir et découvrir d’autres horizons qu’ils soient lointains ou non. Cela n’est que très rarement proposé et pourtant les bénéfices sont nombreux ».
Arrivé à l’âge adulte, expérimenter la mobilité éducative peut passer par la participation à des chantiers de jeunes volontaires. Dans ce cas précis, il s’agit d’un choix. Dans les chantiers de jeunes, le voyage et la découverte ne se font plus dans le cadre d’un groupe avec lequel on a des repères. Le jeune est souvent seul à partir et à sortir volontairement de sa zone de confort pour s’ouvrir à l’inconnu et apprendre ainsi sur lui et les autres. Et c’est bien ce que souhaitent soutenir et encourager les MIJE.
Un partenariat plein de sens
En échangeant avec son partenaire, l’association Concordia, dont l’objectif est de favoriser les échanges interculturels et intergénérationnels à travers des chantiers internationaux, des volontariats court à long terme, des Corps Européen de Solidarité (CES) ou encore des projets de Service Civique, l’idée est venue aux MIJE de proposer un chantier de jeune.
En effet, « une trame de jeu de piste était déjà dans les cartons, mais demandait à être creusée », indique Rémy VERNAY. L’idée était de pouvoir proposer aux résidents et partenaires associatifs du quartier un jeu de piste pour partir à la découverte du Marais tout en éduquant à l’écocitoyenneté. Confier le projet à de jeunes volontaires de l’association Concordia a permis d’y ajouter une dimension internationale et un angle écoresponsable pour valoriser les initiatives réalisées autour des auberges de jeunesse.
Coline GUILLAUMONT LAURIOL, en service civique chez Concordia a alors été chargée d’organiser le séjour des 12 jeunes qui s’étaient portés volontaires sur ce projet. Elle les a également accompagnés dans leurs réflexions pour mener à bien la mission confiée.
Hébergée avec le groupe à l’auberge de jeunesse de Fourcy, elle a pleinement pu vivre l’aventure avec eux et assister à la naissance du jeu de piste jusqu’à sa réalisation. « Les séances de brainstorming étaient très riches. Le pitch du jeu a rapidement été trouvé : Arsène Lupin arrive du futur dans lequel Paris a été détruit. Pour le sauver, le célèbre voleur demande aux volontaires de lui envoyer, grâce à une machine à voyager dans le temps qu’ils doivent retrouver, le code ADN des arbres glanés dans le Paris d’aujourd’hui. » raconte-t-elle avec enthousiasme.
Le jeu dure 1h/1h30 et part à la découverte du quartier du Marais. Il met en avant des lieux emblématiques mais aussi des initiatives écologiques comme la (dé)pollution de la Seine et la végétalisation de rues par exemple.
Coline a pu assister aux échanges entre les concepteurs du jeu. « La construction du jeu était fédératrice. La barrière de la langue n’a pas été un frein, car le groupe a toujours agit dans la bienveillance. Cela les a amenés à échanger autour de leur vision de l’écologie et des actions menées dans leurs pays face aux questions du dérèglement climatique ».
Ce projet, qui a fait vivre ces jeunes âgés de 18 à 25 ans 24h sur 24 ensemble pendant 14 jours, a été une véritable expérience. Au-delà du jeu, grâce à l’implication de Coline, ils ont pu parcourir et découvrir plus largement Paris. De nombreuses activités autour de l’environnement ont ponctué leur séjour comme la visite de la cité fertile, des balades à vélo… pour enrichir leurs réflexions et découvrir la capitale autrement.
En échangeant avec son partenaire, l’association Concordia, dont l’objectif est de favoriser les échanges interculturels et intergénérationnels à travers des chantiers internationaux, des volontariats court à long terme, des Corps Européen de Solidarité (CES) ou encore des projets de Service Civique, l’idée est venue aux MIJE de proposer un chantier de jeune.
En effet, « une trame de jeu de piste était déjà dans les cartons, mais demandait à être creusée », indique Rémy VERNAY. L’idée était de pouvoir proposer aux résidents et partenaires associatifs du quartier un jeu de piste pour partir à la découverte du Marais tout en éduquant à l’écocitoyenneté. Confier le projet à de jeunes volontaires de l’association Concordia a permis d’y ajouter une dimension internationale et un angle écoresponsable pour valoriser les initiatives réalisées autour des auberges de jeunesse.
Coline GUILLAUMONT LAURIOL, en service civique chez Concordia a alors été chargée d’organiser le séjour des 12 jeunes qui s’étaient portés volontaires sur ce projet. Elle les a également accompagnés dans leurs réflexions pour mener à bien la mission confiée.
Hébergée avec le groupe à l’auberge de jeunesse de Fourcy, elle a pleinement pu vivre l’aventure avec eux et assister à la naissance du jeu de piste jusqu’à sa réalisation. « Les séances de brainstorming étaient très riches. Le pitch du jeu a rapidement été trouvé : Arsène Lupin arrive du futur dans lequel Paris a été détruit. Pour le sauver, le célèbre voleur demande aux volontaires de lui envoyer, grâce à une machine à voyager dans le temps qu’ils doivent retrouver, le code ADN des arbres glanés dans le Paris d’aujourd’hui. » raconte-t-elle avec enthousiasme.
Le jeu dure 1h/1h30 et part à la découverte du quartier du Marais. Il met en avant des lieux emblématiques mais aussi des initiatives écologiques comme la (dé)pollution de la Seine et la végétalisation de rues par exemple.
Coline a pu assister aux échanges entre les concepteurs du jeu. « La construction du jeu était fédératrice. La barrière de la langue n’a pas été un frein, car le groupe a toujours agit dans la bienveillance. Cela les a amenés à échanger autour de leur vision de l’écologie et des actions menées dans leurs pays face aux questions du dérèglement climatique ».
Ce projet, qui a fait vivre ces jeunes âgés de 18 à 25 ans 24h sur 24 ensemble pendant 14 jours, a été une véritable expérience. Au-delà du jeu, grâce à l’implication de Coline, ils ont pu parcourir et découvrir plus largement Paris. De nombreuses activités autour de l’environnement ont ponctué leur séjour comme la visite de la cité fertile, des balades à vélo… pour enrichir leurs réflexions et découvrir la capitale autrement.
Un Pari-s réussi
La collaboration a donc été fructueuse, puisque le jeu a été finalisé, traduit en plusieurs langues et appréhendé dans ces questions liées à l’écoresponsabilité. Le jeu est désormais disponible. Il vient compléter une gamme déjà développée par les MIJE qui n’ont qu’un Leitmotiv : partir « hors les murs » pour découvrir l’autre, et ainsi mieux se comprendre et mieux vivre ensemble.
Dans cette gamme de jeu proposée par les MIJE, on peut notamment retrouver un jeu de formation/sensibilisation sous forme de plateau pour inviter les enseignants primo-partants à lever doutes et inquiétudes et ainsi favoriser l’organisation de voyages scolaires.
Un second jeu s’adresse quant à lui aux élèves. Il a été créé pour favoriser l’échange, le débat et la réflexion autour de l’expérience d’un voyage scolaire éducatif. Il s’agit d’un jeu de cartes intitulé « C’est quoi ton trip ? ». Toujours à destination des élèves, pour ouvrir le dialogue et développer leur esprit critique, les MIJE proposent « L’Europe de la paix, c’est notre affaire ! », un jeu en version digitale.
Enfin, le jeu « MIJE love Paris » est un tapis géant pour découvrir Paris et ses monuments ainsi que ses coins secrets.
Ces 4 jeux sont complétés par différents supports ludo-éducatifs qu’on l’on peut retrouver en ligne le site : Nos jeux ludo-éducatifs.
À travers cette offre de jeux, les MIJE souhaitent promouvoir leur mission d’utilité publique. Au-delà d’accueillir des groupes scolaires, elles souhaitent aussi inviter les jeunes Parisiens à mieux connaître leur ville en proposant leurs jeux ludo-éducatifs aux écoles et associations du quartier.
La collaboration a donc été fructueuse, puisque le jeu a été finalisé, traduit en plusieurs langues et appréhendé dans ces questions liées à l’écoresponsabilité. Le jeu est désormais disponible. Il vient compléter une gamme déjà développée par les MIJE qui n’ont qu’un Leitmotiv : partir « hors les murs » pour découvrir l’autre, et ainsi mieux se comprendre et mieux vivre ensemble.
Dans cette gamme de jeu proposée par les MIJE, on peut notamment retrouver un jeu de formation/sensibilisation sous forme de plateau pour inviter les enseignants primo-partants à lever doutes et inquiétudes et ainsi favoriser l’organisation de voyages scolaires.
Un second jeu s’adresse quant à lui aux élèves. Il a été créé pour favoriser l’échange, le débat et la réflexion autour de l’expérience d’un voyage scolaire éducatif. Il s’agit d’un jeu de cartes intitulé « C’est quoi ton trip ? ». Toujours à destination des élèves, pour ouvrir le dialogue et développer leur esprit critique, les MIJE proposent « L’Europe de la paix, c’est notre affaire ! », un jeu en version digitale.
Enfin, le jeu « MIJE love Paris » est un tapis géant pour découvrir Paris et ses monuments ainsi que ses coins secrets.
Ces 4 jeux sont complétés par différents supports ludo-éducatifs qu’on l’on peut retrouver en ligne le site : Nos jeux ludo-éducatifs.
À travers cette offre de jeux, les MIJE souhaitent promouvoir leur mission d’utilité publique. Au-delà d’accueillir des groupes scolaires, elles souhaitent aussi inviter les jeunes Parisiens à mieux connaître leur ville en proposant leurs jeux ludo-éducatifs aux écoles et associations du quartier.
